Publié le 03/12/2025
Le prix de l’électricité devrait fortement augmenter dans les prochaines années, et beaucoup cherchent déjà comment s’en protéger. Entre réformes du marché et fin des dispositifs qui limitaient jusque-là les hausses de prix, la facture risque de grimper durablement. Dans cet article, OXIREN vous aide à comprendre ce qui va changer et pourquoi l’autoconsommation solaire devient une solution incontournable pour réduire vos dépenses et sécuriser votre budget énergétique.
L’année 2026 s’annonce comme un véritable tournant pour le prix de l’électricité en France. Depuis plus d’une décennie, les consommateurs sont protégés par un dispositif aussi discret que déterminant nommé l’ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Celui-ci obligeait EDF à vendre à prix régulé une partie de sa production nucléaire aux fournisseurs alternatifs, à un niveau bien inférieur aux cours du marché de gros européen. Ce mécanisme prendra fin le 31 décembre 2025 et dès le lendemain, EDF pourra commercialiser plus librement son électricité sur les marchés, exposant directement les consommateurs à une volatilité accrue et, très probablement, à une hausse notable des tarifs.
Sa suppression implique que les fournisseurs devront désormais s’approvisionner à un coût bien plus élevé, parfois deux à trois fois supérieur au tarif ARENH actuel. Les projections avancées par les experts convergent et anticipent un prix moyen d’approvisionnement autour de 117 €/MWh, alors que certains volumes étaient jusqu’ici achetés à 49,5 €/ MWh, pour un prix moyen observé en 2025 de 81 €/MWh. Cette hausse de 44% s’explique par un changement méthodologique majeur, la tarification ne reposant plus sur le coût réel de production de l’électricité en France mais sur les fluctuations des marchés internationaux.
Le gouvernement assure que le futur système intégrera des mécanismes de compensation destinés à atténuer les fluctuations du marché. Pour cela, un nouveau dispositif appelé Versement Nucléaire Universel (VNU) doit remplacer l’ARENH, mais il repose sur un fonctionnement très différent. Contrairement à l’ARENH, le VNU n’impose pas de prix fixe à l’achat, l’électricité sera achetée au prix du marché et une redistribution éventuelle ne sera appliquée qu’a posteriori, uniquement si certains seuils (encore non définis) sont dépassés. Si ces seuils ne sont pas atteints, la redistribution pourrait être limitée, voire inexistante. À ce stade, rien ne permet d’affirmer que le VNU offrira un niveau de protection comparable à l’ARENH, d’autant que cette réforme vise également à sécuriser les revenus d’EDF pour financer le renouveau du nucléaire du pays.
Selon l’UFC-Que Choisir, si la nouvelle régulation avait déjà été appliquée en 2025, le tarif de l’électricité en option Base, actuellement fixé à 0,2016 €/kWh TTC, se serait établi entre 0,2330 €/kWh TTC et 0,2404 €/kWh TTC. En d’autres termes, le prix du kWh aurait été jusqu’à 19 % plus élevé qu’aujourd’hui. Même si le montant de l’abonnement serait resté inchangé, la hausse aurait été significative. L’étude de l’association montre qu’un foyer consommant 6 000 kWh par an aurait vu sa facture augmenter de 17 %, soit un surcoût annuel de 233 €. Les conséquences auraient été encore plus marquées pour les ménages fortement consommateurs, en particulier ceux vivant en maison individuelle ou chauffés à l’électricité.
Impact sur les consommateurs de la fin de l'ARENH
Face à ces évolutions et pour retrouver une certaine stabilité tout en évitant de subir les hausses successives, réduire sa dépendance au réseau devient indispensable. Plusieurs leviers peuvent être mobilisés dans cette optique. L’un d’eux consiste à renforcer l’efficacité énergétique de son logement ou de son bâtiment, en réduisant la consommation d’électricité sans porter atteinte au confort ni modifier les usages. Cela peut passer par une meilleure isolation thermique, par le pilotage des équipements les plus énergivores comme le chauffage ou bien par le remplacement des vieux appareils gourmands en énergie par des modèles plus performants.
↳ Tout savoir sur l'efficacité énergétique
Mais la solution qui s’impose comme la plus efficace, la plus durable et la plus rentable aujourd’hui, c’est l’autoconsommation photovoltaïque. Produire une partie de sa propre énergie n’est plus un simple geste écologique, c’est devenu une stratégie de maîtrise budgétaire à part entière. En générant localement son électricité, un foyer réduit immédiatement et durablement sa dépendance au réseau tout en gagnant en stabilité et en confort énergétique. Cette autonomie partielle permet de limiter fortement l’impact des hausses à venir, tout en bénéficiant d’un prix du kWh constant, prévisible et indépendant des fluctuations des marchés internationaux ou des décisions réglementaires.
Lorsqu’elle est correctement dimensionnée, une installation photovoltaïque peut couvrir entre 35 et 70 % des besoins annuels d’un foyer. Sa production intervient, de plus, aux moments où l’électricité du réseau est la plus coûteuse, c’est-à-dire en journée, lorsque la demande est la plus forte. Chaque kilowattheure consommé directement depuis son installation est un kilowattheure de moins acheté au fournisseur, ce qui réduit mécaniquement la facture. Plus le prix du réseau augmente, plus l’économie générée par le solaire devient avantageuse. Le photovoltaïque se révèle donc particulièrement pertinent dans un contexte où les tarifs ne cessent d’augmenter. Installer des panneaux photovoltaïques, c’est donc aussi se protéger des hausses futures. Contrairement au prix de l’électricité issue du réseau, qui varie d’année en année, le coût d’un kilowattheure solaire demeure stable pendant toute la durée de vie de l’installation. Une fois l’installation financée, l’énergie produite devient gratuite pour vingt à trente ans. Le solaire se transforme ainsi en véritable assurance énergétique, permettant de figer une partie de son coût d’approvisionnement et d’envisager l’avenir plus sereinement.
Dans un contexte où les hausses successives de l’électricité semblent inévitables et où le pouvoir d’achat occupe une place centrale, l’autoconsommation photovoltaïque n’est plus une option secondaire. Elle devient la réponse la plus cohérente, la plus durable et la plus accessible pour s’affranchir du marché et retrouver une véritable maîtrise de son budget énergétique. À l’approche de 2026 et face aux multiples signaux d’alerte, investir dans le solaire apparaît autant comme un choix économique que comme une démarche écologique, tant il permet de réduire immédiatement sa dépendance au réseau tout en se protégeant des hausses futures. Longtemps perçu comme un équipement essentiellement environnemental, le photovoltaïque s’impose désormais comme un outil financier stratégique, capable de stabiliser les dépenses d’un foyer, d’anticiper l’évolution des tarifs et de sécuriser son approvisionnement dans un système énergétique de plus en plus instable. L’année 2026 marquera la fin d’une époque où les consommateurs pouvaient compter sur des mécanismes de régulation invisibles. Chacun devra désormais composer avec un marché plus exposé, plus volatil et plus coûteux. Dans ce nouveau paysage, produire sa propre électricité apparaît comme la manière la plus concrète, la plus rationnelle et la plus durable de reprendre le contrôle.
Dans ce nouveau paysage énergétique, Oxiren est à vos côtés pour transformer cette transition en véritable opportunité. Notre mission est de vous apporter une vision claire des changements à venir, de vous aider à anticiper leur impact et de vous proposer des solutions concrètes, fiables et adaptées à votre situation. L’électricité de demain sera sans doute plus chère, mais elle ne doit en aucun cas devenir une fatalité. Avec le photovoltaïque et l’expertise Oxiren, vous reprenez la main sur votre énergie, vous réduisez durablement votre facture et vous avancez vers un avenir plus serein et maîtrisé.
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